La banque de Facebook s'intéresse aux start-up européennes !


Si la SVB, banquier de Facebook et de Linkdin, est spécialisée depuis plusieurs dizaines d'années dans l'accompagnement financier des start-up high-tech, bio-tech et clean-tech californiennes, sa présence à l'international est encore peu marquée. Mais elle se soigne …

En obtenant une licence bancaire au Royaume-Uni, elle entend prendre les parts de marché désertées par les grandes banques britanniques qui refusent d’accorder des crédits aux entreprises de moins de trois ans ou qui ne réalisent pas encore de chiffre d’affaires. Selon SVB, quelque 60.000 prêts, pour près de 4 Mds d’euros, auraient ainsi été refusés à des start-up britanniques, au second semestre 2011.

Son ambition, confortée par une situation financière plus brillante que ses consœurs américaines, la pousse à conquérir la clientèle de 1.500 des 25.000 start-up britanniques d’ici trois ans et a annoncé, par ailleurs, son intention de prêter 80 millions d'euros aux start-up irlandaises, dans le cadre d’un partenariat avec le fonds souverain du pays.

Et les start-up françaises ? On le sait, celles-ci souffrent cruellement de l' 'equity-gap', c'est-à-dire de capitaux propres dans le cadre de levées de fonds entre 500.000 euros et le seuil de 1,5 million à 2 millions d’euros en deçà duquel le capital-risque ne veut plus investir …

Mais la France possède-t-elle suffisamment cette culture des affaires et de l’entreprenariat qui a tant séduit la SVB chez nos voisins anglo-saxons ? Nous ne devrions pas attendre longtemps pour être fixé …


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