La semaine dernière, à l'occasion de l'examen de la proposition de loi sur les stages, les sénateurs ont proposé de porter la gratification mensuelle minimale des stagiaires de 436,05 euros à 523,36 euros net, dès que le stage dépassera un mois, et non deux. Le gouvernement devrait suivre cette position des parlementaires lors de la commission mixte paritaire. Il reste à savoir si ce nouveau minima s'appliquera dès la rentrée ou s'il sera échelonné dans le temps.

La loi sur les stages prévoit aussi l'instauration de quotas de stagiaires en entreprise qui doivent faire l'objet d'un décret. Ce texte réglementaire, en cours de rédaction, prévoit deux volets. Les entreprises de moins de 30 salariés auront droit à 3 stagiaires, afin de garder de la souplesse dans les TPE. Toutes les autres devront respecter un maximum de 10 %. Les quotas s'appliqueront dès la rentrée. En cas d'infraction, les entreprises s'exposeront à des amendes.

Vote définitif, le 12 juin prochain.